

J'ai fait des arrêts à chaque "ville", ou halte (qui en vallait la peine), parfois 10km, parfois 50 :-) Après St-Jérôme (avant Ste-Agathe?) y'avait cette halte-point-de-vue où l'ont pouvais checker de l'eau couler.

Le début du trajet (100 premiers km) c'est divertissant côté nature, mais c'est de la petite pente subtile (avant de redescendre), ça c'est un passage sous l'aut. 15, y'en a souvent (des tunnels ou viaduc).

Briefing, je devais me rendre le plus loin possible, en évaluant le point de "chu crevé - il me reste juste assez de volonté pour revenir". Finalement, je me suis rendu à Labelle le jour 1, donc 115 kuke km. J'ai fais du camping, pris un bon souper, bon déjeuné, GG brume sur le spot. GG Orages la veille, jamais rien vu de tel (de ma vie).

Le lendemain, j'arrive au Km 200 vers 13h30, les derniers km sont pénibles pour ma fidèle monture, mes cables de vitesses ont étirés et ça crounche, j'arrange au mieux, mon pédalier va tout croche, pas GG.

Là, je check pour un gite pour giter, mais rien de cheap, et je m'apperçois que je vais gaspiller une PM si je reste, j'ai fait 100km dans un avant midi... pourquoi pas le refaire à l'envers la journée même? Ok! Le paysage du 100-200Km est zèn, mais au moins: asphalté. Quand on croise kekun on salue - c'est p-ê la personne qui va apporter un élément clef dans la recherche de votre dépouille après votre disparition, qui sait, ou vice-versa.

Après m'être tappé 200km au jour 2, avec comme motivation de me rendre à l'Achilée des milles feuilles (un spot recommandé par Anouk), et n'ayant ni diner ni souper - mais que bu du Gatoraide et déglutiné de la grenaille d'écureille, j'arrive enfin. J'installe ma tente, je me tape une grosse bière Bio avec un cigare, ensuite dodo.

Le spot est GÉNIAL (GG) - je le non seulement recommande, mais oblige. J'pourrais faire un post juste là-dessus (plus tard). Je repars le lendemain, après un bon déjeuné bio (resto bio all the way you guess).

Arrivée à St-Jérôme, tout exité (ou exténué), mais mon cardio va tellement bien, une bonne cadence, y'a vraiment juste le derrière qui fatigue (cuissar la prochaine foua). À l'arrivée (16h30) mes 440 km (430 + viraillages en banlieux) en 3 jours - commence à apparaître dans l'attirance vers le someil...

Une telle distance est un prodige pour un mountain bike (un prodige ou une stupidité). J'avais des tires slick en réserve, et j'ai été trop paresseux pour me les installer: conséquence: j'ai tellement usé mes crampons, c'en est drôle, mon bésék est sale et poussiérieux comme jamais.
