Après mon récent choc j'ai eu une discussion bien alimentée avec ma femme, dans laquelle j'ai été jugé de parano, j'ai défendu ma cause en justifiant que tout mon skeptezezeum (naturel) ne me rendait pas disfonctionnel (comparé aux vrais paranos) et que tout ce questionnement qui me gruge continuellement, à savoir l'analyse automatique de chaque affaire et chaque personne, m'était inné.De son point-de-vue, l'analyse de soi, par un autre, restera toujours potentiellement fatiguant. Pour ma part, je n'ai pas été analysé souvent, mais la plupart du temps j'ai trouvé ça intéressant. D'une part je me fou pas mal du jugement (et c'est un défaut car il faudrait que j'y porte plusse d'attention), mais quand ça arrive (comme par le faux-komb...) ça me fait quand même spécial.
Comme sur-arguement, je justifie cet état (comme si c'était un choix, mais est-ce bien un choix?) du fait que: "Ne pas se poser de question ce n'est pas nécéssairement ne pas poser de jugement" et que "de vivre sans questionnement c'est vivre dans l'ignorance, avec seule source de désignorance les informations verbales".
Pour connaître ses maladies, il faut gougler des questions au Grand moteur de recherche. J'ai commencé en tapant: "septicisme généralisé", croyant que c'est ce qui me décrit le mieux. En fouillant, j'ai trouvé un bout de phrase qui décortique la notion, comme suit: "...le septicisme systematique et la doute generalisé." Et je trouve que ça sonne mieux!
Je ne crois donc plus que le septicisme (sous quelques formes que ce soit) soit une maladie, je crois qu'on peut être pleinement septique et fonctionnel à la fois. Il n'y a pas de mal à être observateur. La nuance est ensuite de voir... toute ces informations recueillis, où les stock-tu? Que fera-tu avec?
Si les mensonges ne sont pas bons à dire, alors imaginez les vérités!
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