Ne NÉGLIGEZ JAMAIS la préparation mentale!
Vous savez déjà que le temps et la distance est relatif, E=MC2 l'a prouvé avec sa théorie (La théorie d'Einstein!). Est-ce qu'une heure c'est long? Dans une file d'attente à l'urgence quand le sang nous pisse, oui - Dans un cinéma en face de votre film culte, non!
La vie est composée d'une multitude d'efforts, placés à la queue-leu-leu. Parfois certains d'entre eux, impatients, veulent en dépasser d'autre, c'est votre "mental" qui gère la circulation et doit donner des ordres, ok il y a conflit d'intérêt parfois mais c'est la vie! Votre cerveau-système est le dieu de votre corps, c'est lui qui boss, il peut fouetter ses membres, en prendre soin, ou s'en foutte, mais quoi qu'on en pense, c'est une secte dont vous êtes le maître ou la maîtresse.
J'énonce cela, comme point de départ, pour vous partager ma vision de l'importance de la préparation mentale avant un effort. J'ai pensé à ce truc hier soir, en m'endormant, suite à l'idée de me tapper Blainville-Mont-Laurier en 2 jours (215 km par jour X 2!)...
Je sais que c'est énorme comme distance pour un vélo de montagne, et blablabla... je pourrais énumérer tous les dézagréments plate que ça pourrait occasionner, ou me sur-motiver avec des encourements pré-gratiffiants cools... Mais la préparation que je puisse faire (je crois), après avoir planifier les trucs de base, c'est "visualiser" l'ensemble du trajet, à travers la liste des efforts et du temps, de la façon la plus réaliste possible.
Quelle est la différence entre des trajets de 30, 50, 70 ou 150 km? Oui "la distance" mais en fait ils ont tous le même point en commun, les derniers km sont longs! C'est là où notre cerveau a son degré de jubilation, où il se prépare à terminer son effort. Pour cette raison, faire un trajet vers un lieu inconnu ou imprécis gobbe énormément plusse d'énergie - de ce fait - les voyages vers l'inconnu imprécis sont souvent plus faciles au retour.
Quand c'est une de nos premières expériences, en fait l'expérience nous manque pour faire de justes précisions, souvent nous allons repousser légèrement nos limites à chaque coup, nous ne savons pas jusque où et nous sommes unpeu curieux(zes) de l'apprendre, alors on se pitch! Mais zencore, comme tout est relatif, le cerveau (le dieu interne) peut décider à tout moment de tirer la plogue, non pas par paresse, mais pour une sorte de logique interne indéterminée, bazée sur la "référence absente".
Ex.#1: Ti clin fait du vélo autour de chez lui. Un jour il se rend aux limites de la ville, il fait "Ouf! Chu hot, j'ai fait, euh... 15 km!!", il voit les passants entrer et sortir, il conçoit donc qu'avec de la volonté et un peu de préparation mental (et du temps) il pourrait se rendre au village voisin... Mais comme il lui manque l'essentiel de ces données, il rebrousse chemin. La fois d'ensuite il va pousser ses limites encore...
Analyse de Ex.#1 - Bravo Ti clin! Tu vas repousser les limites de ton expérience mentale! Pédaler 15 km, c'est pas "Wow 15 km!" quand on sait que le voisin de 55 ans fait des voyages relaxe de 130km une fds de temps en temps, même avec sa grosse bedaine... Mais peut-être que 15km c'est hot s'il l'a fait en 5 minutes? Who knows - but who cares :-) C'est "dans ton coeur et ton cerveau" que la relativité prend forme.
Ex.: le miens! J'ai chercher sur internet, l'autre jour, pour connaître quelle était la distance la plus extravaguante pouvant être parcourue en vélo en une seule journée, ou pendant quelques jours d'affilé... Et je n'ai trouvé aucune référence :( Alors je n'ai que ma propre expérience sur qui me fier.
Analyse #2: J'ai parcouru 210 km en une journée, du matin au soir, avec des pneus de mud, du bagage, et un pédalier gearé bas, sans cuissar ni gants... C'est donc uniquement logique d'imaginer que je peux le refaire avec chaque élément en mieux. Mon calcule de vitesse/temps m'encourage à croire que j'aurai fait 115km vers 1h30-2h de l'pm (demie-distance) et que vers 7-8h le soir je serais arrivé à destination... Je prévois donc, que tout ira à merveille, mais qu'au km 195 je vais commencer à être épuisé.
Voyez-vous comme c'est drôle? C'est la préparation mentale, full prévisible.
La meilleure recommendation que je peux donner (en commençant par me la raconter à moi) c'est d'aller suivre le permit de port d'arme et possesion et cie et cours de chasse! Les formations sont disparates, il faut les chercher, plusse le fait qu'elles sont de petits groupes... J'essaie de dire qu'il faut se prendre tôt, autrement, à la dernière minute, on est fourrés.
À l'époque, Fernand et Roger allaient au magasin général du village pour se munir de munitions dans le but de faire une journée de chasse sympatique le lendemain, c'était des ados... Aujourd'hui ce n'est plus possible, les ados sont fous. À l'époque les jeunes étaient livrés à eux mêmes, le père était sévère, ne manifestait peut de sentiments, les familles étaient nombreuses, les conneries étaient bien punnies :) Aujourd'hui les jeunes ont des droits, négocies, pensent, écoutent de la musique rock, fument de la drogue et jouent à Counter-Strikes (hahaha :-)... Non.
M'enfin. En revenant à nos cartouches. C'est pas tout de rêver de plumer le poulet, il faut aussi se donner les outils pour y parvenir. Tous les coups ne sont pas permis et il faut être prudent.
